L’oasis

Des jambes grises
Poreuses comme le bois de palmier
Colportent des restes de sourires
Des mains se tendent par-dessus la piste,
Les roses de sable au bout des doigts
S'évaporent comme des reste de flore
Des paupières
Rongées comme la rive du chott
Rouges comme des bords de ciels
Pleurent des mouches



Tamelhat et Témacine 1971 

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